General Electric Villeurbanne
Publié par Groupe MIRS le
Les salarié·e·s de General Electric (ex-Alstom) de Villeurbanne sont en grève depuis le 23 novembre 2020.
En 2015, Patrick Kron (avec la complicité d’Emmanuel Macron et Hugh Bailey au ministère de l’économie) a vendu Alsom à General Electric avec la garantie de créer 1000 emplois en France.
General Electric a même reçu plus de 200 millions d’euros d’aides publiques entre le CICE et le CIR.
En 2020, le décompte frise pourtant les 3000 suppressions d’emploi, avec 640 licenciement sur 1900 salariés sur les 5 sites français (Paris, Montpelier, Aix-Les-Bains,Villeurbanne et Saint-Priest), dont 350 entre les 2 sites lyonnais : Villeurbanne et Saint-Priest
L’activité de ces sites menace d’être délocalisée en Inde ou en Chine.
L’intersyndicale CGT/CFDT/CFE-CGC exige que les solutions alternatives industrielles qui ont été étudiées et permettent de maintenir et développer une activité industrielle sur le site de Villeurbanne soient prises en compte.
Ces alternatives permettent de conserver des compétences fortes et le « savoir-faire » en France dans le domaine de l’appareillage électrique haute tension.
Elles permettent également de maintenir une recherche et développement à la hauteur des enjeux énergétiques pour la transition écologique et l’indispensable souveraineté pour une activité essentielle au pays.
L’intersyndicale et les salariés exigent que la direction reprenne les discussions sur les alternatives !
GE doit revoir sa copie pour ne pas mettre en péril les activités réseaux en France, et éviter la casse sociale qui plongera nombres de familles dans la précarité !
L’état Français doit intervenir, comme Bruno Lemaire s’y était engagé à l’annonce du plan…
Lutte remportée !
Une première bataille a été gagnée par les salarié·e·s qui ont obtenu, par la grève, le retour aux négociations de leurs patrons américains. Nous demeureront vigilants sur ce dossier et continueront de soutenir publiquement et activement les salarié·e·s de General Electric Villeurbanne.