TRIBUNE DE LYON – Métropole de Lyon : à mi-mandat, les Insoumis veulent faire entendre leurs thématiques
Les élus Insoumis de la Métropole, Florestan Groult, Laurent Legendre et Moïse Diop, se sont réunis ce jeudi 7 septembre pour défendre leur feuille de route à mi-mandat.
Alors que l’union de la gauche s’effrite à Paris, les Insoumis en sont-ils toujours d’actifs défenseurs à Lyon ? Après deux ans et demi passés au sein des majorités vertes élues en 2020 à la Ville et à la Métropole, ils en font en tout cas l’honnête bilan en guise de rentrée.
« Depuis notre arrivée nous n’avons pas réussi à inverser la courbe de la grande pauvreté. Mais notre objectif, sur l’ensemble du Grand Lyon, reste d’améliorer le pouvoir de vivre des gens », détaille Laurent Legendre, président du groupe la Métropole insoumise, résiliente et solidaire (Mirs) qui faisait sa rentrée ce jeudi 7 septembre au Modjo de la Part-Dieu.
L’élu en veut pour exemple la nouvelle tarification sociale dans les transports ou la baisse du prix des repas de cantine (une demande de gel des tarifs TCL pour 2024 a été formulée et une gratuité totale des transports est à l’étude).
Des leviers d’action associatifs
« Notre programme c’est d’éradiquer la pauvreté, pas de maintenir les gens dans la précarité », abonde Florestan Groult, vice-président en charge de la Vie associative et du Sport, épinglant au passage « les écrans de fumée » du gouvernement qui promet une aide de 15 millions d’euros aux Restos du cœur.
Au sein de l’exécutif métropolitain, les leviers d’action insoumis se concentrent surtout sur la vie associative, seule délégation qu’ils pilotent à travers la vice-présidence de Florestan Groult. « Il faut continuer à soutenir les points d’appui de la Métropole vers la vie associative. Comme le contrat de trois ans (au lieu d’un an à l’origine, ndlr) que nous avons mis en place pour sécuriser les nouveaux emplois associatifs et inciter les bénéficiaires à se projeter dans la durée », détaille l’élu.
Sensibiliser aux violences sexuelles et sexistes
En parallèle, une application pour former les salariés des clubs de sport et les éducateurs contre les violences sexistes et sexuelles devrait voir le jour. Sa fonction ? « Sensibiliser les acteurs du milieu à ce type de violences et toucher un maximum de personnes », précise Florestan Groult.
Cette démarche digitale devrait encore s’accompagner de formations chapeautées par des associations spécialisées : en présentiel, sur une journée ou une demie journée. « L’ensemble du projet sera sans doute présenté en novembre », évoque l’élu. Une proposition en gestation donc, à l’image de cette rentrée politique.
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