Détruire la pauvreté nécessite des actes politiques !
Chers collègues,
Comment parler de la pauvreté sans évoquer le discours de Victor Hugo de 1849 : « Détruire la misère ». Ici nous ne parlons pas de misère mais de pauvreté.
De quelle pauvreté parlons-nous ? De la pauvreté économique qui envahi notre société de plus en plus.
Je vais me permettre de citer le pape qui nous disait : nous devons prendre conscience que la pauvreté grandit dans notre pays. On peut parler de pauvreté aussi en essayant d’occulter ses causes. Ça fait plus consensuel, ça fait moins polémique de ne pas parler du système néolibéral. Je n’utiliserai pas le mot capitaliste qui vous ferait hurler. Le système néolibéral qui ne peut se concevoir sans créer de fortes inégalités et de la pauvreté. Un système qui est basé sur le profit absolu ne peut prospérer qu’en créant de la pauvreté. La mondialisation actuelle, avec ses ravages, nous renvoi à la figure les distances d’une pauvreté aussi mondialisée que nous voyons tous les jours débarquer sur nos côtes.
Chers collègues, essayer de détruire la pauvreté, c’est oser poser des actes politiques pour contenir le système ultralibéral et sortir de son joug tous les secteurs fondamentaux du collectif : la gestion de l’eau qui est un bien commun, l’accès à la santé pour tous, le gaz et l’électricité pour se chauffer, et les mobilités. Acte fondamental pour permettre aux gens de s’émanciper, et oser leur voie de citoyen à tout moment. Parce que la pauvreté prive une partie des citoyens de leurs droits les plus fondamentaux : celui d’une éducation de qualité, un minimum de loisirs pour eux et leur famille et une vie normale tout simplement.